Pensés

Souvent je me dis que les gens devaient être beaucoup plus heureux avant.

Au temps où l’honneur était important. Où le monde était plus grand. Où les nouvelles arrivaient des jours voir des semaines après et où l’ignorance et la naïveté dominaient beaucoup de choses. Je ne suis pas en train de dire que l’éducation n’est pas importante et qu’il faut arrêter tout type de communication entre les pays. Mais je me dis que les ermites ou les idiots doivent voir la vie un peu plus simplement ou peut-être, qui sait, en mieux. Quand on ne connaît pas la force des conflits, des guerres et autre et qu’on s’imagine que tous les hommes sont des gens biens; cela ne rend il pas la vie plus… jolie? Effectivement, la plupart des livres qui parlent de nouvelles sociétés imaginaires et meilleures, parlent de gens naïfs. Tout se passe bien  jusqu’à ce qu’un crétin (dans ce cas là, plus intelligent que les autres) trouve une vérité cachée, une connaissance. Mais si les hommes était tous ‘bêtes’, chercheraient ils vraiment plus de connaissance ou resteraient-ils avec leur heureuse-insouciance?

Le moment ou on commence à quitter la civilisation, on laisse le réseau 3G, le Wifi et même toute sorte de communication autre que face à face, la vie devient plus facile. On est plus tourmenté par les médias, les nouvelles de guerre, d’attaque terroriste ou autres et on profite du paysage et du moment présent, exactement là où on le vit. On regarde autour de soi. On admire les montagnes à perte de vue, les vaches et autres animaux sur le bord de la route. On chante à tue-tête des chansons dont on ne connaît pas les paroles et on oublie un peu. On pense seulement au paysages qui nous entourent. On est surpris quand un gamin demande l’heure et la destination et que son père lui répond que ce n’est pas important à moins d’avoir un train à prendre, ce qui n’est pas le cas. On devient insouciants pour un court moment de notre vie et on se sent heureux et un peu plus libre que d’habitude. Mais seulement pour ce brève instant.

Puis, deus gamins de 10 ans, demandent le nombre de victimes de la bombe mise dans la gare d’Atocha il y a quelques années, et on se questionne, on y repense. On pense qu’on est loin. Que un an c’est très long et qu’on est peut-être pas assez courageux qu’on aimerait l’être. Que des événements auxquels on aimerait bien assister vont arriver, et qu’on va les louper. Quand on est loin de tout ce qui à été pendant longtemps la seule chose que l’on connaissait, on se rend compte que quelque chose s’est passé. Que ce ne sera jamais pareil. Désormais, le 7 janvier, ne sera plus jamais aussi joyeux dans un certain pays, comme le 11 septembre dans un autre. D’un côté, une minute de silence et un t-shirt noir sont juste un habit ou un trou dans une conversationt, alors que d’un autre les mêmes chose sont l’équivalent du deuil et d’un mouvement national, d’un souvenir. Le fait que tant de choses puissent changer en si peu de temps est assez affolant. Et pour cause? Qui sait? Trois hommes, des machines à tuer, une religion prise trop à l’extrême? Puis finalement, on se rend compte qu’on aimerait quand même bien être à la maison. 

Dans un an d’échange, un an loin de la véritable maison, ils se passent beaucoup de choses. Il y a beaucoup de choses biens, merveilleuses, géniales qui se passent. Et peu, mais quand même quelques choses moins sympas. Car la vie n’est ni toute blanche ni toute noire. Elle est faite des nuances de gris. Malheureusement, comme on est jeune, seul et loin, on pense beaucoup plus aux choses négatives qu’aux positives. On a souvent du mal à poser les choses, prendre du recul et se dire « Bah tiens, aujourd’hui j’ai eu plein de choses pas très cool qui se sont passées, mais comparé aux derniers mois de choses superbes, ce n’est vraiment rien! ». Parce que en tant qu’humain, je crois que c’est naturel. Comme conséquences, après:

- une superbe fête d’anniversaire surprise organisé par de super copains

- une bonne journée d’anniversaire 

- un bon Nouvel An entre copines 

- une bonne soirée de danse en boîte 

- un super nouvel ami 

- une famille en bonne santé

- la chance de partir en vacances à la mer

- 4 beaux, premiers mois en Argentine

On va se focaliser sur des choses négatives comme:

- le matin de notre seul Noël argentin à nettoyer du vomis

- l’impossibilité de trouver des tampons après avoir chercher dans 5 pharmacies

- un attentat terroriste dans son pays d’origine (ça c’est quand même compréhensible…)

- le fait qu’il reste plus de la moitié de l’année à vivre loin de sa famille

Et ces choses, peu nombreuses mais marquantes vont faire surgir plein de choses dans notre tête… Le moral n’y est pas. Donc comme le moral est bas, la motivation manque. On a des projets en tête, mais on trouve des excuses et on se dit qu’un jour, quand on aura la force mentale, on les accomplira… Un jour peut-être. On se rend compte qu’on rate plein de trucs fous. Mais l’envie n’y est pas, et sans envie on ne vit pas. Et du coup on reste « chez sois ». Sous la clime, à pleurer devant des films déprimants et à manger les derniers Ferrero Rochers qu’il nous reste de notre cadeau d’anniversaire envoyé par les parents. On regarde les sites de vêtements parce que ça aussi sa nous manque. Mais cette fois il n’y a pas de paniers, parce que 6 mois, c’est trop long. On regarde, on se dit que avant de partir on laissera tout ses habits ici et on deviendra plus femme, plus chic, plus jolie, plus sexy. On se promet que l’hiver prochain on se trouvera emmitouflée dans un beau manteau, écharpe et bottes avec de la lingeries plus élégante que les culottes Petit Bateau qui orne notre gros derrière (mais ce, seulement après avoir fait un gros régime) et qu’on virevoltera sous les flocons juste par ce que ça, sa nous manque aussi. On pense aussi à notre chambre. On pense à changer pour un canapé-lit puis on change d’avis et on se rend scoute qu’il suffit juste de couper le baldaquin de notre lit, de le pousser à gauche et de changer l’étagère de place. Est-ce que ça va être facile? On se demande si en revenant se sera comme après l’Espagne où on avait pensé que quelqu’un d’autre avait bougé toutes nos affaires, que l’ordre mis avant de partir n’avait aucun sens. Mais en fait on avait juste changé. On se dit que se sera pire, et on se demande si l’on va s’y retrouver, on se dit qu’on aura besoin de soutiens parce que ce sera dûr.

Et puis après avoir pensé à tout ça durant notre promenade dans la campagne atypique de Catamarca et s’être répété qu’on se souviendra de tout pour l’écrire (parce que bien évidement qu’on ne pense jamais à écrire se qui nous passe par la tête), on commence à revenir, un soir de vacances d’été - un 8 janvier - sur une longue route droite. Revient-on à la réalité? Sur notre gauche on peut observer le soleil faire ressortir les reliefs de ces grandes montagnes de terre rouge, ornées de cactus et plantes seulement à moitié sèches, puisque elles ont été re-coloriées par les récentes pluies, brèves, mais efficaces. On commence à repenser à la civilisation. On voit des gens courir sur le bord de la route et on se dit qu’il faudrait vraiment prendre un abonnement dans une salle de sport, et que peut-être on le fera en revenant de nos vacances à la mer. On entend des portables vibrer et on se demande si un certain garçon sera toujours connecté une fois revenue à la maison ou s’il nous à envoyé un message qui nous fera sourire bêtement. On voit, entend, sent des choses qui nous font réagir et penser à d’autres choses, qui entraîne des pensées qui seront le moment d’après perdues à jamais.

            Je trouve que les savants devraient se pencher sur la construction d’une machine à écrire les pensées.Un        peu comme le puis à souvenir de Dumbledore. Je suis sûre que beaucoup de gens pensent des choses biens, des choses intéressantes, mais que personnes ne le saura jamais puisque ce ne sont que des pensées. Maintenant perdues.

En pensant à cette machine, cela nous entraîne à penser à nos pensés antérieur. On se souvient de quelques jour auparavant, passé au Rodeo, où nous avions pensé aux choses qui représente l’Argentine, puis la France. On se souvient que l’on avait déjà pensé à ça, le soir du Nouvel An et même quelques jours avant. Et on recommence cette liste encore une fois, l’Argentine c’est:

- les journées passé au Rodeo pour manger une asado en famille

- les ballades en voiture dans la campagne de Catamarca où on s’arrête juste pour acheter du pan casero et boire du maté

- les jours de grosse chaleur ou on reste à la maison pour faire la sieste sous la clim

- des soirées entre copines organisées au dernier moment

La France c’est:

- la maison et la famille

- la bonne bouffe

- les vacances dans le sud de la France

- les salades d’été sur la terrasse 

- les matins sombre et enneigés d’hiver

- la véritable maison

Et puis tout à la fin, on se demande si tout ça a vraiment beaucoup d’importance, si quelqu’un en à vraiment quelque chose à foutre. Et on se dit « Sûrement pas… ». Et on crois qu’on s’en fiche pas mal. On se rend compte que c’est un 9 janvier, qu’il est 5h du mat et que on restait éveillée surtout pour que nos cheveux sèchent à la verticale. On pense que c’est peut-être un appel. Un appel a qui? Pourquoi? Un appel à un peu d’affection, à qui en à quelque chose à faire.

Je ne dessine peut-être pas mais j’écris. Pas forcément bien, pas forcément de la grande littérature et même avec des fautes. Mais j'écris. J’écris mes pensés. C’est mon droit. C’est ma liberté d’expression. Et en soutiens à ceux qui on perdus la leurs, je dis, Je Suis Charlie.

-Mistouflette

Et la vie reprend son cours...

Et oui, plus facile à dire qu'a faire: reprendre une vie 'normal' et monotone après être rentré d'un voyage aussi époustouflant que ça n'est pas une pars de tarte!

Mais bon, on essaie et on fait avec!

Depuis que je suis rentrée, je n'ai pas fais énormément de choses, mais je tiens quand même  me mettre à jour!

Tout d'abord je tiens à m'excuser pour la tonne de photo dans l'article précédent.

Passons, 
Je suis donc rentrée du Voyage Fabuleux lundi 8 décembre, j'étais crevée et pas des plus revue de rentrée, mais contente de ne plus devoir changer de chambre d'hotel tout les trois jours!

Le mardi, j'ai du me réveiller tôt pour aller chercher le colis que mes parents m'ont envoyé. J'étais vraiment fatiguée, et je ne cash pas que ce colis m'a rendu vraiment émotionnelle!

Le soir de ce même jour j'ai assisté à la cérémonie de graduation de l'année supérieur à la mienne au lycée. Camila était porteuse de drapeau et la fierté pouvais être sentie à des kilomètres à la ronde, venant des parents et d'elle même!

Je trouve que l'amour que les Argentins portent envers leur drapeau et leur hymne national est vraiment impressionnant et quelques fois irrationnel sachant que la plupart de gens (de ce qui m'entourent du moins) n'apprécie pas énormément la présidente...

J'ai passé le reste de la semaine à rattraper le sommeil qui me manquait, à trainer sur mon ordinateur et à commencer à manger ce que mes parents m'ont envoyés (Honte à moi! J'ai déjà mangé 4 Ferrero Rochers, une tartine de Nutella et 4 paquets de Dragibus... :( )... Mais je suis quand même sortie une fois pour aller me promener!

Le vendredi soir, j'ai décidé de me bouger un peu et je suis aller à une pratique de tango avec mon groupe de petits vieux et petits jeunes très sympas qui dansent avec moi!

Et puis juste après je suis allé voir un show de tango (surtout de musique de tango) classique et moderne!J'adore! Voici un petit extrait:

(malheureusement la video s'est coupé...)

Le samedi après-midi, avec la famille, nous sommes aller faire un tour très sympa en voiture direction Los Angeles (mais pas ceux des Etats-Unis...)

Très jolie quand même!

Dimanche j'ai parlé longuement sur skype avec mes parents et rien que ça était suffisant pour me donner un coup de boost et me remonter le moral (face aux fêtes qui arrivent).

Donc à partir de maintenant "on se sort - les doigts - du cuuul!" (signé Nos Jours Heureux pour les incultes)!

Ma To Do List est pleine! Et je suis fière de dire qu'un dimanche soir suffit pour en 'checker' une petite partie, mais pas tout, donc je vais vous laisser petit liseur de blog!

Souvenirs et cartes postales!

- Mistouflette

Retour de Patagonie!

Retour de Patagonie signifie aussi retour à la réalité...
Et oui, cela fait presque une semaine que je suis rentrée et j'ai l'impression que ce voyage était un rêve! Et je peux vous dire que c'était sans aucun doute le plus beau rêve que je n'ai jamais fais!

Pour que vous compreniez mieux, voici 6 petits Gifs qui représentent exactement ma tête tout au long de ce merveilleux voyage:

Je pense que ça suffit pour vous faire comprendre clairement que ce voyage était l'un des meilleur de mon existence, jusqu'à présent bien sûr!

Pour vous faire comprendre le "pourquoi?" du "comment ça ce fait que ce voyage a été aussi génial?" je vais vous démontrer mon périple jour à jour avec beaucoup, beaucoup de photos... Ça vous dit?


Tout d'abord voici mon trajet sur une carte:
(à peu près)

Nous avons fait: Cordoba - Puerto Madryn - El Calafate - Esquel - Bariloche - Cordoba

Une grande boucle qui a de très grandes distances entre chaque arrêt et qui nous a fait faire plus de 7500 km de bus en 2 semaines. Je peux vous dire que ça en fait des heures, ou même des nuits dans le bus!

Donc: pour commencer il faut que je vous dise que je suis partie à l'aventure avec un groupe vraiment chouette! Ce voyage, organisé par le district 4815 du ROTARY, réunissait les inbounds des provinces de Catamarca, Cordoba et la Rioja. Nous étions 5 de Catamarca, 3 de la Rioja et le reste de Cordoba. Trente petits touristes du monde entier, réunis ensemble pour passer un bon moment et visiter la Patagonie! 

Le groupe était vraiment très, très, très sympa! Nous nous sommes tout de suite bien entendu et avons passé de très bons moments!

Entre les sorties tard le soir, les discussions très profondes dans le bus, les photos des gens qui dormaient, les guides ennuyeux à mourir (ou plus à dormir), les soirs où nous pestions tous ensemble contre l'agence de voyage ou autre, les jours où quasiment tout le monde était malade et bien d'autres choses encore; ces deux semaines ont été rendues incroyables par les personnes qui m'ont accompagnées tout au long du voyage.

Nous venions de toutes les parties du monde (sauf d'Asie et d'Afrique...) et les différences culturelles nous ont rapprochées plus que tout!

(Avec les autres inbounds de Catamarca, nous avions pris le bus dans la nuit du 25 au 26 pour aller jusqu'à Cordoba, nous sommes arrivés le matin et avons passé la mâtinée à trainer dans les rues - charmantes - de Cordoba)

Le bus a donc démarré le 26 novembre vers 2h de l'après-midi, nous gardions tous des souvenirs quelque peu éloignés des uns et des autres (même si les groupes de chaque province respectif avaient bien évidemment garder contact) depuis l'orientation à la Falda en Octobre, mais nous étions tout de même heureux de nous retrouver. L'excitation était à son comble. Nous partions à l'aventure!

Nous avons roulé pendant presque 20 heures, en nous arrêtant seulement pour des poses toilettes, pour dîner et pour le petit-déjeuner. Nous avons fait connaissance avec l'inconfort de voyager en bus, mais malgré cela, ces 20 heures ont été primordiales. Nous avons commencer à apprendre à se connaître entre nous, à partager et à s'amuser! Nos premières vrais discussions, les premiers rapprochements de chaque petit groupe, c'était le début de grandes amitiés!

Nous sommes arrivés le lendemain avant midi. Nous avons suivi la côte et le bord de la ville pour arriver à un point avec une belle vue sur tout Puerto Madryn. 

Nous sommes ensuite aller manger dans un restaurant sur la plage, puis nous nous sommes rapatrié à l'hotel, où chaque groupe de 3 ou 4 avait une chambre de deux étages, pour 6 personnes avec cuisine, salon et balcon donnant sur la piscine. Nous avons colonisé cet hotel là dès notre arrivée:

D'autant plus que le temps assez chaud nous à permis de profiter de la piscine,

 et de la plage!

Une après-midi libre, détendue et bien mérité!

Après une soirée/nuit sympa et tardive, nous avons du nous lever assez tôt direction: Península Valdés!
Nous avons visité le Centro de Interpretación, avec un musée, une boutique et une salle panoramique donnant vue sur... la lande... vide (non elle n'était pas vide en fait, il y avait des moutons, des guanacos (sorte de llamas) et d'autres animaux) et la mer:

Je ne me souviens à quel animal appartient ce crâne...

Un squelette de 'Ballena Franca Austral'

 Maquette de la péninsule

Après cette brève visite nous avons continué jusqu'à Puerto Piramides:

C'était vraiment très joli comme endroit!

Depuis ce port, nous avons pris un bateau pour nous perdre au milieu du golf et aller dire bonjour aux baleines!

Au début elles restaient loin, puis, petit à petit deux se sont rapprochées du bateau et nous ont montré le bout de leurs nez!

C'était beau, époustouflant, majestueux, magique, impressionnant... les adjectifs me manquent pour décrire les sentiments ressentis à ce moment là! J'ai une vidéo, mais elle est trop grande pour que je la place ici... désolée...

Après cette virée magique en mer, nous sommes retournés au port pour manger et nous avons mis le cap sur Puerto Madryn. Là bas, Martin, notre guide nous à fait marcher à travers la petite ville pour trouver un magasin de chocolats et de souvenirs. Bien sûr, comme je suis une grosse touriste (et fière de l'être!) je me suis acheté un t-shirt disant 'sauvons les baleines' (en espagnol), mais j'ai tout de même résisté aux chocolats!
Dernière soirée à Puerto Madryn.

Le jour d'après, nous sommes monté dans le bus pour aller jusqu'à Punta Tombo où se trouve la pinguinerie la plus grande au niveau continental de pingouins Magallanes! Impressionnant non!? C'était juste la saison où les oeufs des pingouins sont en train d'éclore, du coup nous avons pu voir des bébés pingouins! Un des parents pingouin couve l'oeuf/reste avec le/les bébé(s) au nid/trou pendant que l'autre va chercher à manger à la mer et rapporte pour le bébé, puis l'autre parent y va et ainsi de suite! Cool non!?
Dans ce parc protégé, nous marchions vraiment juste à côté des pingouins! Et puis il y avait aussi des guanacos et des moutons, et puis des touristes internationaux!

Le guanaco, et le mouton...

Et les touristes internationaux...

C'est cool d'avoir une photo avec un pingouin non!?

J'aime les pingouins, donc je vous bombarde de photos d'eux!

 

Avec Victor, l'autre français du groupe!

De retour dans le bus nous avons parcouru quelques heures avant de nous arrêter dans une ville très importante, pétrolièrement parlant, et avons admiré la vue avant de continuer direction el Calafate:

Nous avons passé la nuit dans le bus et sommes arrivés au point le plus au sud de notre voyage. Petite fierté et un peu plus frais mais charmant!
En arrivant, le bus nous à fait passer par le centre ville de el Calafate, et nous avons pu découvrir une petite ville avec des maisons un peu à la scandinave (mon amie suédoise me l'a dit).
Puis, la fatigue, les heures de bus, la faim, et le besoin de prendre une douche à fait que l'arrivée à l'hotel était vraiment la bienvenue! Surtout lorsque nous avons vu la taille généreuse des lits et le confort général de l'hotel!

Après avoir complété nos besoin primaires, nous avons pris le bus direction le Parc National des Glaciers! Nous avons roulé pendant un petit moment aux côtés du Lac Argentins, le lac le plus grand du pays (1550 km2), puis nous sommes arrivés à un mini port ou nous avons embarqué à bord d'un grand catamaran qui nous à approché près d'une des parois du grand glacier Perito Moreno (classé au Patrimoine Mondiale de l'Humanité par l'UNESCO!). Encore une fois, une vue magnifique et majestueuse qui nous à laissé sans mot!

Après cette rencontre incroyable, nous avons pris le bus pour 10 minutes et sommes monté sur la montagne juste à côté du glacier où de nombreuses passerelles sont mises à disposition des touristes pour avoir des points de vues différents du glacier:

Une autre découverte extraordinaire! Et nous n'étions pas au bout de nos surprises!

Nous sommes rentrés à l'hotel content et prêts à en voir plus!

Le jour d'après, nous sommes partis en bus pour aller voir la dernière ville crée en Argentine (le 12 Octobre 1985) el Chalten! Nous sommes passés pas la mythique route 40; avons vu d'autres faces du Lac Argentin; nous sommes arrêtés au fameux Hotel la Leona, sur le bord de la rivière la Leona où sont passés de fameux bandits américains comme Sundance Kind, Butch Cassidy et Place, et où ont été exécutés les grévistes de la Patagonie Rebelle; 

avons pris des photos devant le Mont Fitz Roy; 

et nous sommes enfin arrivés à El Chalten!

Arrivés là-bas nous sommes allés manger notre pic-nic au pied d'une jolie cascade:

Je peux vous dire que l'eau était très froide!

Et puis après nous avions l'après-midi libre dans le village!

Le soir venu, après que nous soyons rentrés à el Calafate, et puis après avoir mangé, nous sommes sortis tous ensemble à un bar, ce fut une soirée très sympatoche!

Le troisième et dernier jour à Calafate fut un jour mouvementé et malade (pas moi mais les autres). Je m'explique:

Nous sommes partis le matin, - en bus bien sûr - après une demi heure, nous sommes arrivés à un autre mini port, ou nous avons embarqués pour une navigation de six heures à bord d'un catamaran encore plus grand que la veille. Nous allions voir d'autres glaciers. Malheureusement, les vents n'étaient pas en notre faveur et du coup le trajet à été très très très mouvementé! Moi - fan de sensations fortes - j'ai adoré, les estomacs de mes compagnons internationaux pas autant! Plus de la moitié du groupe à été malade à en vomir, et pareil pour plus des trois quarts du bateaux, les guides et autre personnel à bord distribuaient des sacs en plastique, apportaient des verres d'eau et aidaient les gens à sortir prendre l'air: c'étaient plus des médecins que des guides! Arrivant à destination (en restant sur le bateau) la visibilité des glaciers Upsala et Spegazzini entre autres n'était pas géniale mais suffisante pour observer leur splendeur!

Comme le retour à été plus calme, tout le monde à eu le temps de récupérer, et donc une fois à terre, nous avons pris le bus de nouveau pour aller au Bar de Glace de Calafate!!!

Une expérience assez cool je trouve! Un bar, souterrain, fait entièrement de glace, avec une température de -6°C, 25 minutes à l'intérieur et consommation gratuite et à volonté! Ils fournissaient des cape et moufles argentées thermique (mon rêve)! Un bon moment passé sous terre!

Et le lendemain matin, nous sommes repartis dans notre grand bus de deux étages avec toilettes et sièges 'très confortables', en route pour.... Esquel!!!

En route, nous nous sommes arrêtés au Gran Bajo San Julian, Puerto San Julian et nous avons vu le bateau de Magallanas (je ne me souviens plus vraiment qui c'est...):

Le lieu de la première messe en territoire argentin!

 

Jolie vue pendant la messe non!

Le bateau de Mr. Magallanas!

Après ces brève mais charmantes étapes, nous avons repris la route et nous sommes arrivés à destination le lendemain vers midi...

Encore une fois, la douche, le repas et le repos étaient très attendus!

Après avoir eu un temps libre et après avoir mangé, nous sommes allé jeter un coup d'oeil au Parc National de Alerces! Nous y avons vu des jolies peintures rupestre, des jolis champs de fleurs, des jolis lacs, des jolies montagnes, bref tout était jolie! Et ce fut une après-midi fort plaisante!

Quand on se dit que ces dessins ont été là depuis tant de temps...!

Je ne cache pas que nous avons quand même bien profiter de la vie nocturne de la petit ville d'Esquel!

Et le lendemain, très tôt, nous étions déjà repartis dans notre gros bus rouge...

Mais cette fois si, direction..... SAN CARLOS DE BARILOCHE!

Je dois expliquer les majuscules: Bariloche c'est un peu le St Tropez ou Ibiza de l'Argentine. C'est là que sont toutes les meilleures boîtes de nuit du pays, voir du sud du continent. Toutes les classes de egresados (gradués (?) - ceux qui viennent de finir le lycée) de l'Argentine et du Chili viennent ici pour célébrer la fin du lycée pendant 1 à 2 semaines. Donc en gros, Bariloche, c'est "WOW!"!

Avant d'y arriver, nous nous sommes arrêtés à el Bolsón, qui est la ville la plus hippie du pays. Notre cher guide Martin nous à expliqué que à l'époque des menaces nucléaires, tous les hippies ce sont réunis dans cette ville car soi disant que tout ce qui était en dessous du degré 40 (ou je ne sais plus exactement) ne serait pas touché par une explosion nucléaire - peu importe où se trouve son épicentre... Et depuis ils y sont restés! 

Là- bas, nous avons visité une fabrique de bière artisanale et une fabrique de confitures (où nous pouvions goûter!)

Très 'miam' tout ça!

Après cet arrêt dans la fabrique de confiture, nous sommes allé manger en ville puis nous avions une heure libre. J'en ai profité pour parcourir le marché artisanal, très chouette!

Et ensuite nous avons continuer, et nous sommes arrivés le soir même à Bariloche!!!

L'hotel était comme les autres - très confortable! Avec une jolie vue sur la ville!

Le lendemain nous nous sommes mis à faire des activités. Dès le matin, nous avons pu faire un tour de la ville en bus, nous sommes ensuite allé prendre un télésiège pour monter à un point de vue panoramique très très chouette!

Fierté française!

En revenant de ce tour, nous nous sommes arrêtés dans une fabrique de chocolat artisanales (apparemment les meilleurs en Argentine - mais pour dire vrai, ils ne valent pas les chocolat européens...) - encore une fois miam! Le chocolat me manque vraiment!

Après ça nous devions faire une photo pour les 110 ans du ROTARY International:

 Et nous avions ensuite jusqu'au dîner pour parcourir la ville:

Le lendemain et dernier jour de ce merveilleux voyage, nous sommes allé à un genre de centre de colonies de vacances. Nous avons fait une balade à cheval (vraiment des chevaux de touriste sur lesquels nous pouvions faire n'importe quoi sans qu'ils ne bougent d'un poil), et puis nous avons mangé une asado délicieuse! Et ensuite les activités ont continuées avec multiples jeux, parcours du combattant et autres... Dont du foot accroché au plafond, vous connaissiez?

Qui a dit que je ne fais pas d'exercice!?

Un tat d'exchange student!

Et voilà! Le soir même, nous sommes rentrés crevés mais content, et nous sommes sortis en boîte toute la nuit, en rentrant nous sommes remontés dans le bus et nous sommes rentrés à Cordoba! Je crois que personne n'a vraiment profiter du paysage au retour...

Nous avons eu de belles soirées, de belles discussions, de belles rigolade. Un très beau voyage partagé avec de belles personnes!

Le plus dur sera de les laisser quand le moment de partir sera venu. Mais nous n'y sommes pas encore, j'ai du temps! Comme me l'a rappelé mon Papa: 7 mois!
Ça m'a l'air peu mais en même temps beaucoup, je ne sais pas trop...

Aller les loulous! Il est 4h du mat ici donc si vous voulez savoir ce que j'ai fais la semaine dernière, ce sera pour la prochaine fois!

Gros bisous!

Glaciers, pingouins et baleines!
-Mistouflette